Anti4 – DZ

les « Mystérieux Bus » remplis de gens ! (quand le pouvoir Algérien exploite la misère sociale des familles Algériennes démunies, vivant dans les quartiers pauvres de Banlieue, en périphérie de Paris !)

 

en vidéo ; La misère sociale des Banlieues « exploitée » par le régime Algérien ! Qui pouvaient accepter de venir, pour la modique somme de 50€ !

 

l’affaire des 50€, avec témoignage !

 

Les manifestants qui dénonce cette exploitation :

 

revoir la première partie ; https://kamkamel.wordpress.com/2014/04/07/le-paris-miserable-de-amara-benyounes

Le misérable « Paris » de Amara Benyounès ! (partie 1)

hier a Paris nous étions une vingtaine de citoyens Algériens a manifester devant l’hôtel le Méridien (porte Maillot) car on nous a refusé l’entrée au meeting de Amara Benyounes et Ammar Ghoul, alors qu’on voulais juste exprimer notre opinion pacifiquement et dans le respect de l’opinion de ceux qui, sur place, soutiennent Bouteflika. Le prétexte du refus est que nous ne disposions pas du « badge spécial » et que nos noms ne figuraient pas sur la « liste des invités » ! Étrange meeting de compagne ou les invités sont triées a la volet… nous avons donc voulu en savoir plus sur qui étaient ces mystérieux « invités ».
Les premiers, très visibles, étaient des « mangeurs a tous les rattelliers » bien connue par les Algériens de France ; les familles des agents et fonctionnaires de l’ambassade et consulats d’Algérie en France. dépêchés par grand renfort de Bus venu de Lille, Amiens, Compiègne et toutes les consulats qui se trouvent a 200 ou 300 km de Paris.
Les seconds étaient quelques déçu de la France, issues des banlieues de Paris ; chômeurs, familles pauvres ou femmes seules vivants des minima sociaux (RMI, RSA, aide de l’État, allocations chômage…etc). Deux d’entre-elles me confient ; de toute façon ici (en France) c’est la crise et on a rien, au moins en Algérie il y’a le pétrole et avec Bouteflika il promet un logement gratuit et une aide de 1 milliards a tous les enfants d’émigrés qui veulent « rentrer vivre en Algérie » ! (Wawww c le nouvel eldorado !!!)
Et en troisième catégorie, j’avais remarqué alors la présence de 2 a 3 bus venus de loin et rempli de personnes âgées « Hommes vivants en  célibataires ». En France, on les appelle les retraitées des « Foyers SONACOTRA »; ce sont d’anciens ouvriers Algériens (1er génération d’ émigrés des années 50, 60 et 70) ayant travaillés toute leur vie dans les usines Françaises, mais une fois arrivée a la retraite, ils se retrouvent avec une maigre retraite de 400 a 600€, insuffisante pour se loger décemment dans des appartements respectueux. Obligé de finir leur jours dans des chambres en « foyers de jeunes travailleurs » ou ils l’avait déjà commencé 20 ou 30 ans auparavant ! Au final, il auraient passé toute leur vie dans une petite piole de 9m2… Et le pouvoir Algérien qui se devait, a la base, défendre leur causes auprès de son homologue français, ne le fait pas ! mais pire encore, il exploite leur misère sociale et affective en leur offrant 50€ et un billet d’avion a moitié prix, si ils viennent « remplir la salle » au meeting pro-Bouteflika.
Ainsi, je suis revenu avec une rage au fond au ventre, de voir « Amara Benyounes », ancien « pseudo-démocrate » convertie en « serviteur du régime », mais qui en plus de « tourner sa veste », exploite a fond la misère de pauvres Algériens exclus de tout, en France et en Algérie, au nom de « sa carrière personnelle »…
Quel minable personnage… !

 

@kam, Paris le 6 avril 2014.

(suite : voir partie 2, témoignage vidéo ; https://kamkamel.wordpress.com/2014/04/09/le-paris-miserable-de-amara-benyounes-partie-2-en-video )

Sellal, les kabyles et le régionalisme !

A Tizi, Sellal (hacha Rezk Rebbi) encourage le régionalisme, on balançant aux Kabyles des phrases du style « Dhyrgazenes » (vous êtes des Hommes), en rabaissant au passage les autres régions de l’Algérie qui passeront implicitement « pour des moutons » ! une techniques machiavélique qu’utilise le pouvoir Algérien depuis longtemps et qui sème la discorde entre les Algériens et vise à diviser les Algériens selon leurs région et à les ramener à chaque fois à leur « repères identitaires régionales » pour éviter qu’ils s’identifient à leur citoyenneté Algérienne comme « repère identitaire nationale » et positionner « le pouvoir » comme seul référence de l’unité nationale sous ça coupe ! Ce, pour tenter de rester « les seuls maîtres à bord » !!! Or, cette technique ils ne l’ont pas inventé, car ils n’ont rien inventé ! elle leur a été transmise et enseignée par les services secret Français et les services du KGB, il y’a de cela 52 ans ! elle ne marche plus en 2014 !

il est donc temps que les Algériens s’unissent et recréent leur « unité nationale » sur de bonnes bases, et non plus sur la détestation des uns, la stigmatisation des autres ou la marginalisation de toute une région !

Il est temps d’éclaircir les choses et lever toute ambiguïté : L’Algérie ne peut pas vivre sans la Kabylie, car la Kabylie a été durant longtemps, « la capitale de la révolution Algérienne (1954 à 1959) ». Et nul ne peut prétendre leur donner des leçons de « nationalisme », car ce sont eux les premiers fondateurs du nationalisme Algérien (1924). Ce sont les Kabyles qui ont choisi la langue Arabe comme langue nationale, et c’est eux qui ont encouragé l’enseignement de l’Islam dans les rangs des Djounoud de l’ALN, pour se démarquer du colonialisme et restaurer une forme d’unité nationale autour de la langue et de la religion pour s’affranchir du régionalisme que la France voulait maintenir ! Ainsi, la première génération de révolutionnaire Algériens (Krim, Abane, Ben M’hidi, Ben Boulaïd, Didouche, Kheider, Aït Ahmed…etc) avaient réussi à surpasser les considérations régionalistes. C’est l’arrivée d’une nouvelle génération formée en Egypte, en 1958, qui a changé la donne, et ravivé des tensions régionalistes (entre Chaoui et Kabyles) puis crée d’autres tensions nouvelles entre « Francophones » et « Arabophones » ! Derrière ces tensions, il y avait le KGB et la DST ! Mais les deux opéraient sous les mêmes casquettes, celle des services secrets Egyptiens ! car ces derniers étaient infiltrés par les deux en même temps. Les premiers voulaient faire rallier l’Algérie au bloc soviétique, les seconds (De Gaules) voulaient affaiblir l’Algérie indépendante car sa réussite pouvait se traduire pour une humiliation au système coloniale. Et pour y arriver, les uns comme les autres avaient besoin de deux choses ; infiltrer l’ALN pour éliminer ou écarter la première génération de révolutionnaires Algériens, puis favoriser l’ascension rapide d’une nouvelle génération de jeunes révolutionnaires plus facilement « maniable ». De ceux qui ont été éliminés physiquement (Ben Boulaïd, Ben M’hidi, Didouche, Amirouche, Abane…) restait ceux qu’il faillait écarter par disqualification systématique par des accusations absurdes, mais qui pourtant marchaient ! c’est ainsi que Kheider et Khemisti ont étaient accusé d’être des « Francophones », Ben Khedda et Saad Dehleb de « vieux centralistes » et le reste de « séparatistes Kabyles » ! la tactique a été mise en pratique par les services secrets Egyptiens, car ils voulaient favoriser les jeunes révolutionnaires Arabophones formés en Egypte (ils étaient 15), au détriment des premiers révolutionnaires qui, pourtant, ont déclenchés la révolution puis l’ont dirigée au sein du CCE, puis le GPRA jusqu’au 19 mars 1962 ! Et Krim Belkacem, le chef de la délégation Algérienne à Evian, qui a signé les accords, ne défendait pas sa région Kabyle, mais l’intégrité de tout le territoire Algérien avec, en premier lieu, la non séparation du Sahara.

Ainsi, « l’œuvre machiavélique » de séparer les Algériens en les remontant les uns contre les autres, tantôt « Arabophones contre Francophones » puis « les non kabyles contre les kabyles », était une « technique » inventée puis testé par les services secrets Français dès 1880, puis généralisée dans les années 20 et 30. Et durant cette période, la France coloniale disait aux Kabyles ; « vous les kabyles, vous êtes des braves », « vous êtes comme nous les européens », « vous êtes meilleurs que les autres (les Arabes) » !

Et un siècle plus tard, à Tizi-Ozou, un premier ministre Algérien reproduit le même discours ; « Vous les Kabyles, « Dhyrgazènes », vous êtes des Hommes » ! comme pour dire qu’il a bien appris la leçon de ses maîtres !

C’est grave, venant d’un pouvoir qui, depuis l’indépendance de l’Algérie instrumentalise la haine de l’autre comme « levier d’équilibre du pouvoir ». une haine née dès 1959, contre les Francophones, contre les kabyles puis contre tous les opposants et ceux qui étaient en désaccord avec la minorité qui voulait s’accaparer du pouvoir par la force. des manœuvres pour la prise de pouvoir, qui ont perdurées après l’indépendance devenant un modèle de gouvernance qui caractérise le pouvoir Algérien. Où le pouvoir a besoin de « cultiver la haine » envers une partie des Algériens, accusés à tord d’être des ennemis de la nation ou menaçants l’unité nationale, afin de provoquer un « le sursaut d’un faux patriotisme instinctif » comme seule moyen pour rallier le reste des Algériens de son coté. Une méthode bien connue chez des régimes qui sont dépourvue de toute légitimité ou incapables de proposer un projet national réel ou un projet de société concret capable de fédérer tout le peuple autour d’une unité nationale solide !

Un pouvoir qui fait ressortir de vielles recettes obsolètes est un pouvoir en fin de vie, et qui ne peu plus se renouveler ! Ainsi, le pouvoir Algérien vie ses derniers instants.

Et cela n’a été possible que grâce à un Bouteflika qui a ramené tous les ministres de son village natal, créant ainsi un régionalisme inédit depuis l’indépendance ! ce qui a poussé les Chaoui à se sentir exclus et a se rapproché des kabyles, longtemps exclus du pouvoir. (Les incessantes sollicitations de Zéoual, comme président, témoignent de ce sentiment d’exclusion chez beaucoup de Chaoui).

Et face à un Bouteflika qui a ravivé des sentiments régionalistes capables de lui être fatales et le détrôner, se trouve un Sellal qui allume les contestations anti régime là où il passe ! Et au lieu d’être le directeur de compagne de Bouteflika, Sellal est entrain de devenir le meilleur ambassadeur de Barakat !

Ainsi, un régime qui s’est construit par la haine, l’exclusion et le régionalisme, tombera à cause de la haine, de l’exclusion et du régionalisme !

@kam,

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