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La patrie :
Et moi écœurant jusqu’au reniement
Quelle sera l’offrande suprême ?
Où se trouve le remède à ma souffrance ?
L’angoisse me pertuise, habite mon cœur ;
Mon corps est flétri, mes membres desséchés,
J’ai vu la corruption dévorer ma souche.
Ce sont les penchants de ma progéniture
Qui me ravagent le cerveau ;
Chacun selon ses prêches.

Le révolutionnaire :
Ce sont les idées de ta progéniture
Qui te ravagent le cerveau ;
Chacun selon ses prêches.

À chacun ses prêches ;
La mer de la tromperie,
Nous y sombrons ; en réchapperons-nous ?
Ils ont enduit notre patrie de malédiction,
Elle agonise en pleurs
À voir les sots régner sur son sort.
Ce n’est pas par les bondieuseries
Qu’elle effacera sa souffrance
Mais par le savoir, la fraternité et le droit.

Ceux que j’interroge me disent :
Ils sont exilés ou bien défunts,
Les vaillants qui affrontaient la mort.
Ceux qui ont survécu à la guerre fondatrice
Se sont engraissés et ont eu leur content
Comme des grives au printemps.
Eux repus, nous affamés,
Ils ont englouti l’histoire
Et trainé notre terre vers le gouffre.

Serait-ce que les temps ont changé
Ou bien que nous nous sommes égarés ?
Il est difficile de trouver la juste mesure.
Le malfaisant qui décampe
Nous lègue un couvain de poux
Dont les lentes écloses prolifèrent.
Épouvante !
Je crains que se soient ceux qui ont semé de dévastation
Qui reviennent toujours ;
Avec eux nous nous heurterons aux temps.

La patrie :
Ce sont ceux qui ont semé la dévastation
Qui aujourd’hui reviennent ;
Avec eux vous vous heurterez aux temps.

Pour que je sache aimer le révolutionnaire,
Dressez-vous et allez en quête de sa trace ;
Est-il tel qu’il fut jadis ? La noblesse de cœur
Coule-t-elle toujours dans ses veines ?
Interroger-le, dites : nous sommes défaits.
L’ennemi avance son en-marche ;
Sa réponse vous laissera hagards ;
Et chacun d’interroger son compagnon.

Le peuple :
Vers toi nous venons, enseigne-nous :
Qu’en est-il de nos épreuves ?

Le révolutionnaire :

Cette prairie d’où vous cheminez,
Je l’ai connue pénible pente à gravir.
Ces ennemis que vous avez suscités,
Comme eux j’ai épuisé mes forces.
Comment voulez-vous que flotte notre drapeau,
S’il ne mérite pas le respect de nos yeux ?
Comment un foyer serait-il paisible,
Si ses membres s’entre-déchirent ?

Je le sais, vous êtes savant, vous avez lu ;
Vous avez lu les dures souffrances,
Vous les avez lues sans vivre dans vos chaires,
Vous ne les avez pas endurées, non.
Lorsque les temps vous visiteront
Avec une once de ce que nous avons souffert,
Vous saurez qu’il est bien amer,
Le bouillon de la révolution.

J’eusse pu agir à votre semblance,
Du temps que les jours étaient lisses ;
J’aurai fertilisé tous mes desseins, mais
À la fin je craindrais de me salir les mains.
Je sais ce qu’en va ma volonté je veux ;
Je veux le camp des opprimés ;
Bien que je sois ainsi dans un coin, exténué,
Je ne regrette rien de ce qui advint.

Recherchez les racines de l’inimitié,
De crainte qu’elle ne pousse parmi vous ;
Retrouvez-les avant que le temps soit passé,
Le temps n’est pas votre allié.
Si l’indigestion vous frappe,
Ruminez comme font les moutons ;
À qui vous interroge sur l’essence de la clarté
Dites : des bras en lutte dans l’union.

À moi de vous interroger à présent,
Répondez-moi, ô frères,
Ma route fut salébreuse ;
Aujourd’hui, je suis cloué en ce lieu.
Dites-moi, le nom d’Amazigh, est-il
Compagnon de Liberté et de Révolution
Ou bien, comme je le médite et le vois,
Vers les hautes places la marche se hâte-t-elle ?

Le peuple :

Nous interrogeant, nous nous comprenons,
Nous comprenons à quoi nous ferons face.
Notre appel jaillira des ténèbres,
Tous les êtres l’entendront.
Ah ! Nous gardons l’espoir d’une ère nouvelle,
De quelque lieu qu’elle accoure.
C’est nous qui épanchons la beauté de notre drapeau,
C’est nous qui sommes de digne naissance.

Toi, notre appel, imprègne les villages,
Et fasse qu’Ils se souviennent du passé,
Du temps qu’Ils incendiaient les oliviers
Du temps où Ils terrassaient les foyers.
Ah ! Donne le courage aux femmes
Devenues veuves en pleine jeunesse !
Qu’elles nous répondent par des youyous,
Qu’enfin nous brisions les congères de la terreur.

Le sillon qui est en friche,
Nous le ferons fertile,
Notre appel est appel de solidarité
Nous prendrons possession de notre quête.
Bien que nous nous entre-déchirions
Dans les errements nous ne tournerons pas
Sans fin ; affamés ou pieds-nus !
Nous nous ne piétinerons pas la Fraternité.

(Extrait « Lounès Matoub, Mon nom est COMBAT » de Yalla Seddiki, 2003.)

Jour maudit que le jour où je naquis,
Dans la main serrant mon noeud de tourments
Afin qu’ils ne lâchent pas leur étreinte.
Mon coeur, que n’est-il jeune pousse !
Je le jetterais au brasier
Afin de ne plus souffrir ses plaintes,
Mais c’est sous mon corps qu’il s’ensevelit:
Force m’est de le rassasier de rêves,
Puisqu’il ne m’offre, lui, qu’insomnie.
Vous avez controuvé ma vie, dérobé ma
jeunesse,
J’ai payé ce que je n’ai pas acheté.
Vous m’avez arraché aux miens,
Anéanti toutes mes espérances.
Le malheur a irrigué mes os;
Avant que la mort sur moi se pose,
L’amertume que mon coeur amassa,
De ma langue, je la balaierai.
(extrait « M. le Président » – Matoub Lounès)

L’armée, Benflis et les autres…

Comment ne pas donner raison au général de Gaulle lorsqu’il à déclaré à propos de l’indépendance algérienne : « ne vous en faites pas, ce qu’on leur donné de la main droite, on le reprendra d’ici peu de la main gauche. »

Un pays qui n’arrive pas à organiser une élection, des élites débiles à en mourir de rire, des militaires présents même dans notre soupe à moins de deux sous, des candidats girouettes…
Rien qu’à entendre certaines déclarations et lire quelques titres, on a envie de cracher dans la soupe et de changer complètement de cap.
Passons le cas Bouteflika, un homme usé par de nombreuses maladies et cliniquement mort depuis des mois, qui aspire à un quatrième mandat et prenons celui de Ali Benflis qui suscite l’enthousiasme et les ardeurs de nos élites bien pensantes : voici donc un homme inconnu de la majorité du peuple, un homme qui n’a jamais agi en dehors de la volonté du régime, qui s’éclipse dans une longue hibernation dans les moments difficiles lorsque le peuple a besoin de soutien, qui n’a pas de parti politique et de base d’électeurs, un homme dont tout le parcours se résume à un petit cv de fils de chahid, mais qui menace de faire replonger le pays dans chaos et la tragédie au cas ou il n’accéderait pas aux plus hautes destinées du pays, au lendemain du 17 avril . Voilà qui est bien intriguant, qui choque l’esprit rationnel ! D’où il tient la certitude d’être élu dés le premier tour le 17 avril ? De quelle force, de quelle arme secrète dispose t-il pour se permettre de telles menaces, pour se permettre cet odieux chantage contre la république ? Comment donc un rejeton du régime qui n’a aucun programme, aucun passé politique hormis une alliance contre nature avec les Aarouchs conçus par les généraux M Lamari, K Nezzar et F Cherif , peut-il s’exalter ainsi et traîner derrière lui autant d’universitaires ? Que penser de ces leaders et autres universitaires es qualité qui soutiennent une telle démarche ? Sont-ils complices du mensonge et de la manipulation, ce qui est grave, ou bien très limités intellectuellement, ils ne se rendent pas compte de leur forfaiture morale ? A défaut d’un programme qui se démarque de la double légitimité révolutionnaire et historique qui a privé la nation d’avoir un État, le chantage. Et pourtant Ali Benflis est seul. Comment donc un homme seul peut-il mettre en péril l’avenir d’un pays, d’un peuple ? Telle est la nouvelle religion que Benflis propose à ses compatriotes, à l’occasion de ce scrutin du 17 avril.
A la lecture de ces propos d’où glissent en filigrane les formes les plus odieuses du chantage, on saisit que Benflis dépourvu de vision et de stratégie politiques, n’est pas, comme il le prétend, un candidat indépendant ; il est le candidat d’un clan de l’armée, d’un clan de caporaux qui à de la peine à comprendre que les époques, les comportements et les mentalités ont changé, qu’avec de telles manipulations le pays ne pourra jamais se hisser au rang de nation, qu’il sera toujours une dynastie privée destinée à être recolonisée…
Tout récemment, un membre de la pègre financière kabyle nous a affirmé que le soutien (se chiffrant à des milliards de centimes) qu’il a apporté au candidat A Belaid lui aurait été dicté par les généraux. Ces derniers l’auraient assuré de l’appartenance de ce candidat aux plus hautes sphères de la police politique algérienne.
A la lumière de ce qui précède, que peut-on penser de notre armée qui continue a polluer l’espace politique et a instrumentaliser la crédulité immense du peuple ? Peut-on dire d’une armée qui persiste dans la clandestinité et la manipulation politique qu’elle est forte, qu’elle est sur le point de restituer la décision politique à qui de droit ?
Nous sommes certains qu’avec leur cupidité légendaire nos caporaux se disent aujourd’hui « après toutes les forfaitures dont on a été les maîtres d’œuvre depuis 1954 à ce jour, personne ne nous a inquiété. Alors pourquoi pas encore aujourd’hui alors qu’en face de nous c’est le vide sidéral, il n’y a aucune résistance politique pour permettre au peuple de se réapproprier son destin ! »
Mais faites gaffe messieurs les caporaux, cette fois ci les enjeux dépassent votre ruse paysanne !

Said RADJEF

« Toute les puissances mondiales nous regardent. Il faut leur montrer que l’Algérie est forte et son peuple aussi… » (Sellal, hacha rezk rebbi) !

depuis notre enfance, le régime Algérien nous a fait sentir, malgré nous, que nous sommes un peuple inférieur ! Qu’on doit faire bonne figure, à chaque fois, pour montrer patte blanche devant « les étrangers » ! Car dans les esprits « colonisés » de nos dirigeants Algériens ; nos anciens colons, sont meilleur que nous, malgré tous nos efforts pour « nous libérer d’eux » ! Ils sont « complexés » depuis 52 ans, le demeurent toujours aujourd’hui et impose et maintiennent ce complexe d’infériorité sur tout le peuple Algérien ! Ils veulent maintenir notre peuple sous sa condition de « colonisé », car c’est le seul moyen que possède un régime « illégitime » pour se maintenir au pouvoir aussi longtemps ! Car si le peuple sort de sa condition, il risque de s’émanciper ! Ils ne comprennent pas que nous, nous sommes une nouvelle génération de jeunes Algériens qui n’a aucun complexe envers ses semblables Français, Américains ou occidentaux ! Nous avons tourné la page des complexes d’infériorité dû au colonialisme, pour ouvrir et même « imposer » une nouvelle relation « d’égale-à-égale » ! Et même si nous avons beaucoup appris du savoir occidental, nous avons aussi beaucoup de choses à leur apprendre ! Car au final nous avons compris une chose importante, que Abane et Ben M’hidi avaient compris avant nous, et que les dirigeants Algériens, eux, ne comprendront jamais : « c’est l’occident qui a besoin de nous et non pas l’inverse » ! 

Un dirigeant ne sollicite le soutient des nations étrangères que par déficit de légitimité au yeux de son propre peuple ! Après Sellal, qui s’est vanté du soutient des « grandes puissances », Bouteflika avant lui qui sollicite John Kerry pour un soutien des USA puis se plain au Ministre Espagnol tout en se vantant de son soutien ! On aurait tout vu, mais jamais autant depuis l’indépendance (en 1962) !

Au final, une chose apparaît évidente ; Abane et Ben M’hidi d’un coté ou Sellal et Boutef de l’autre ; ils ne viennent pas de la même planète !

@kam,

Tharwi Thebarwi ! Laboude atsa3kel vavisse !

Terwi tebberwi (Tout est confus, par dessus dessous !)
Yegguma ad iḍher ixef-is (On n’arrive à trouver « solution » !)
Terwi tebberwi (Tout est confus, par dessus dessous !)
Labud ad-taɛqel bab-is (il est temps, qu’elle se résout !)

Terwi-d si mkul amkan (elle est confuse, en tout endroit !)
Mkul lǧens yetnewwa (ici comme ailleurs, des gens contrariés !)
Ameqṛan d umeẓyan (Petits comme Grands…)
Kul wa yeqqaṛ akka iyi ihwa (Chacun y va de la sienne !)
Zik d RRus d Marikan (hier les Russes, les Américains…)
Tura yerna d Ccinwa (et maintenant, même les Chinois…!)

D imeksawen id-t-ixelṭen (c’est les incultes (bergers) qui en sont la cause du désordre !)
Kul wa d-ansa id iḥlelli (ils sont venu de nul part !)
Yaṛṛeẓ uɛekkaz mi t-feṛqen (ils ont casé la droiture, en voulons « tout se partager » !)
Uccen yeggan ger wulli (désormais, les loups dors entre les brebis !)
Hemlen izamaren (depuis que les Lions sont partis…)
Ǧǧan amṛaḥ d lxal (laissant les champs « abandonnées » !)

Lwaqt akka i yelḥa (c’est ainsi les temps présents…)
Yewwi-tt id s uzayeḍ (durs et imprévisibles…)
Mi texsi deg yiwet lǧiha (quand elle s’éteint d’un bord,
Ad-ta tcaɛl-ed si tayeḍ (…elle se rallume de l’autre !)
ɣas yella yiwen yelha (même si certains son bons, )
Ad-taf-eḍ idahmit wayeḍ (…d’autres les compromettent… !)

Lwaqt d amuḍin (le temps [Le Pays] est malade !)
Ilaq-as ddwa ḥellu (il lui faut un « remède » !)
Lqum yebḍa ɣef sin (le peuple est divisé en Deux ; )
Wa ibennu, wa yetthuddu (ceux qui construisent, et ceux qui détruisent !)
Acḥal n lesnin (depuis tant d’années… )
Temcubbak tugi ad-tefru (… elle est nouée, et ne veut se dénouer !)

Ikker-ed lqum n teǧǧal (…ils se sont rué sur nous, ces gens dégénéré…)
Am weṭṭuf id iṛaḥḥel (comme les fourmis, ils nous ont envahis !)
Yuɣal ccwaṛɣer tuǧǧal (les affaires confiés aux « simples d’esprits »…)
Yewhem bab n laɛqel (de quoi perdre sa raison !)
Awtul yuɣal d ačeqlal (le chacal est devenu Roi…)
Mi s yesla yizem yerwel (… le Lion, forcé à l’exil…)

Yekfa ssuq, tefra ṛṛaḥba (le « Souk » terminé, nos destins sellés !)
Bu laɛqel dunnit teǧǧa-t (le sage est rejeté !)
Ma d win tellan d tabaɛ (et les simples d’esprits…)
Yaḥmeq yezwar ar zdat (se précipitent au devant [pour gouverner] !)
Lweqt akka i yebɣa (les temps nous sont, ainsi, imposés !)
D ssbaṛ id ddwa n lmeḥnat (mais la patience est notre remède à leur malheurs…!)

– Slimane Azem –

Debout ! sur pieds d’argile…

Bouteflika assis ou Bouteflika debout !

Bouteflika silencieux ou Bouteflika qui fredonne quelques mots !

Bouteflika avec ou sans ses facultés physiques et mentales !

Bouteflika qui reçoit via John Kerry le soutien des USA, après avoir reçu via Laurent Fabius le soutien de la France !

Bouteflika qui, pour bénéficier du soutien des maîtres du monde à son trône, à dû brader à ses maîtres occidentaux toutes les richesses du sous-sol Algérien !

Bouteflika qui a soutenu Rafiq Khalifa, avant de l’abandonner !

Bouteflika qui a ramené et soutenu Chakib Khalil, avant de le sacrifier et s’en démarquer !

Nous, les pauvres gens du peuple ; on en veut plus ! on est fatigué !

Car durant de longues années, nous avons entendu Bouteflika nous promettre la lune et une Algérie meilleure que la Californie !

Mais ;

15 années plus tard et 800 milliards de dollars de dépensés ; l’Algérie cumule 10 ans de retards sur ses proches voisins (Maroc et Tunisie) et voit son avenir se rapprocher de la situation instable et dangereuse du Mali (grave montée de régionalismes qui menace l’unité et la stabilité du Pays) !!!

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie est incapable de produire quelque chose ! et importe tout ce qu’elle consomme, dont 80% des produits alimentaires que mangent ses enfants, de « l’étranger » !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie est incapable de produire les denrées indispensables pour lui assurer un minimum « la sécurité alimentaire de son Peuple » : le Blé, le lait, les pommes de terre et la viande !

Il suffit d’une guerre en occident, d’un conflit aux USA ou une crise maritime en méditerrané pour que les Algériens ne trouvent plus quoi manger et s’entre-tue pour un litre de lait ou un kilo de pomme de terre !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; le Pays ne dispose d’aucune infrastructure économique capable d’assurer une transition, pour anticiper la fin des gisements pétroliers !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; le Pays ne dispose même pas d’une économique capable d’assurer « l’indépendance nationale » en étant le plus à l’abris possible des « sociétés étrangères » !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie dépend à 98% du bon vouloir des sociétés étrangères qui exploitent nos gisements gazier et pétroliers ! Des sociétés des mêmes Pays étrangers qui décident, s’ils le veulent, nous vendre « au prix qu’ils souhaitent » ; le blé, le lait, la pomme de terre ; pour nourrir nos enfants !!!

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; nous ne sommes toujours pas capable d’exploiter nous même ce « foutu Pétrole » sans lequel « on crèvera de faim » ! au point d’en donner la moitié (du pétrole) à ceux qui daignent l’exploiter pour nous, pendant qu’on dépense l’autre moitié à « importer » de chez eux, des produits bas de gamme pour faire travailler leur usines, pendant que nos usines ferment et nos jeunes arpentent les rues, sans diplôme, ni savoir faire, ni travail !

Alors, maintenant, 15 ans après ! Bouteflika « debout » ou Bouteflika « assis » ; nous, ce que nous voulons voir « debout » ; c’est un Pays dont l’économie est mise à genou devant les grands groupes multinationaux et les puissances occidentales, par la grâce d’un pouvoir illégitime !

Que John et Laurent lui apportent leur soutien ! On le savait déjà bien avant, car on savait bien qui sollicitait souvent « la main étrangère » ! Et nous sommes fatigué de lui, de ses alliés et de toute cette bande de corrompus qui spolient nos richesses en paralysant et réduisant à néant les capacités de notre Pays !

Bouteflika debout devant ses maîtres, mais incapable de se mettre debout devant son peuple, cela ne nous regarde plus !

C’est déjà de l’histoire ancienne !

Car nous, celle qu’on souhaite voir debout, radieuse et solide ; c’est notre belle Algérie !

@kam,

L’artiste et le « Bâtard » !

Suis-je un « Bâtard » juste parce que je ne suis pas d’accord avec la tenue d’une élection qui sera « truquée » et dont les résultats sont connus d’avance par tous les Algériens !

Suis-je un « Bâtard » juste parce que je pense que cette élection est anti-démocratique ! Car les conditions de sa tenue sont la négation même de la démocratie et du respect de la « souveraineté du peuple Algérien » !

Suis-je un « Bâtard » si je pense que la tenue d’une telle élection, avec de telles enjeux pour l’avenir de notre Pays, exige un minimum de transparence et de respect de la « volonté populaire » ! Un « respect » pourtant figurant dans la « constitution Algérienne » !

Suis-je un « Bâtard » si je pense que l’organisation de ces élections n’a pas respecté la constitution Algérienne, loi fondamentale du Pays. Ce qui les rend « anticonstitutionnel » et de ce fait, un acte « antidémocratique ».

Suis-je un « Bâtard » si, de ce fait, je pense que ces élections sont « antidémocratique » et que le minimum de respect pour la démocratie serait de « s’opposer fermement à leur tenue ! », car elles « deviennent dangereuses » et risquent de plonger notre Pays dans « l’instabilité » et une grave crise de « légitimité politique » !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord qu’un président se maintient au-delà de deux mandats, tel que prévu par la constitution Algérienne qui prévoit et exige « l’alternance au pouvoir » comme principe de gouvernance !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord qu’un clan présidentiel « s’achète » la loyauté d’un parlement élu par la fraude, pour neutraliser « le pouvoir législatif » et ainsi priver le peuple de toute représentativité, contrairement et en violation de toutes les règles démocratiques en vigueur !

Suis-je un « Bâtard » parce que je m’oppose à ce que mon Pays se transforme en pseudo-monarchie par la grâce d’un régime ultra-présidentiel qui réduit à néant la « souveraineté du peuple » !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec la « corruption » et le « partage injuste » des richesses de mon Pays !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec la marginalisation des jeunes de mon Pays et la mise à mal de son économie !

Suis-je un « Bâtard » parce que je ne suis pas d’accord avec les idées et les opinions de ceux qui veulent se maintenir au pourvoir malgré la large contestation populaire !

NON, Madame l’Artiste, je ne suis pas un bâtard, mais juste un Algérien qui aime son Pays et qui lui veut du bien ! Un homme qui souhaite protéger son Pays contre les tentations d’un pouvoir qui se mélange à la cupidité et à l’avidité de l’argent mal acquis !

Je ne suis pas comme vous, Madame l’artiste ; épouse d’un « riche mari » qui défend des gens « riches » et « puissants » ! Est-ce parce qu’ils sont de « sa région » (Tlemcen) ?

Une élite, c’est celle qui sait écouter, comprendre puis porter les aspirations de ces concitoyens pour devenir « la voix de son peuple » ! Mais quand elle s’éloigne du peuple et ne le comprend plus, elle cesse d’être une élite pour devenir « des clients du pouvoir » !

En Algérie la nature du pouvoir, bâti sur l’abondance de l’argent issu de la rente pétrolière, à forcé l’élite à la servilité, pour se garantir la « servitude de tout le peuple » !

Après Madjer, Belloumi et Cheb Khaled, je rajoute à ma « black-liste » celle que je trouvais pourtant « jolie », avant de découvre que pour elle, en faite, je ne suis qu’un « Bâtard » qui refuse de soutenir « son président » !

C’est fou, comme l’odeur de l’argent change les gens, au point de leur « tourner la tête » !

L’argent n’a pas d’odeur, certes, mais quand on en a trop, ça pu !

@kam,

PS: l’article est une réponse aux propos choquants d’une Artiste Algérienne dans les colonnes d’el Watan, du mercredi 02 avril 2014), traitants les anti 4e mandat et ceux qui ne soutiennent pas Bouteflika de « Bâtards » !  je cite :  » Ceux qui ne sont pas reconnaissants de ce qu’a apporté Bouteflika sont, soit des ingrats soit des bâtards, car seuls les bâtards ne reconnaissent pas leurs parents. « 

Algérie – l’Etat, l’Armée et la corruption (mécanisme central de gouvernance)

La corruption Politique, comme seul modèle de gouvernance

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Le régime autoritaire algérien procède du modèle prétorien : le processus politique y est, depuis l’indépendance à nos jours, préempté par le « haut commandement de l’Armée ». Les armées prétoriennes se pausent comme « l’unique alternative » au « désordre politique ». Pour assurer la permanence de leur domination, elles exacerbent la faiblesse des partis politiques et de la société civile ; soucieuses de maximiser leur pouvoir, elles s’érigent en organisation indépendante et s’adonnent – quitte à sacrifier la professionnalisation – à la manipulation des forces sociales et politiques.

Les institutions sont « les règles du jeu dans une société ». Dans la politique algérienne, les institutions établies par la Constitution du pays ne traduisent cependant pas les règles du jeu. En se focalisant sur l’idéologie, l’économie ou le cadre constitutionnel, les spécialistes de la politique algérienne manquent le plus souvent l’essentiel : l’intelligence d’un système de gouvernement qui, à l’ombre du « Parti-État », de la « guerre civile » et de la «…

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Le leadership de Bouteflika s’appuie sur l’Etat rentier (Mohamed Hachemaoui – 2e partie)

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Dans cette deuxième et dernière partie de l’interview de Mohamed Hachemaoui, le politologue s’attache à disséquer les fondements structurels du « système Bouteflika » en faisant un focus sur l’un des fondamentaux de sa politique : le recours aux largesses de l’Etat rentier qui lui aura permis d’« acheter » des loyautés.

Vous estimez que le 5 octobre 1988 a été une « pure manipulation d’appareils ». N’y avait-il pas des forces au sein de la société (le FFS, le PAGS, les militants des droits de l’homme…) qui aspiraient réellement au changement ?

Un discours romantique a présenté « Octobre 88 » comme une « révolte porteuse de démocratie ». Rien n’est plus naïf. Octobre 1988 est, comme l’a avoué dernièrement Ahmed Ouyahia, une « manip d’appareils ». Les coups fourrés et les manipulations sont une spécialité des services. Les slogans scandés par les émeutiers concernaient Messaâdia, Attaïlia et la…

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L’autoritarisme algérien ne s’embarrasse plus des formes (Mohamed Hachemaoui)

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Mohamed Hachemaoui est un éminent (et néanmoins jeune) chercheur en sociologie politique (lire notice biographique). Dans cet entretien que nous publions en deux parties, il décortique la structure du régime algérien, dresse une véritable généalogie de l’autoritarisme en Algérie et met en exergue le travail de fond accompli par l’équipe des réformateurs à la fin des années 1980 avant que le « collège des prétoriens » comme il l’appelle, ne se réapproprie le pouvoir pour le confier en 1999 à l’un des architectes « archétypaux » du système : Abdelaziz Bouteflika.

Que vous inspire, pour commencer, le score de 90% obtenu par (ou attribué à, c’est selon) Abdelaziz Bouteflika à la dernière élection présidentielle ?

Les gouvernants algériens, grisés par la consolidation de l’autoritarisme au moins autant que par l’agenda de la « war on terror », ne s’embarrassent désormais même plus des formes. La fin de la guerre froide…

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