amazigh

Debout ! sur pieds d’argile…

Bouteflika assis ou Bouteflika debout !

Bouteflika silencieux ou Bouteflika qui fredonne quelques mots !

Bouteflika avec ou sans ses facultés physiques et mentales !

Bouteflika qui reçoit via John Kerry le soutien des USA, après avoir reçu via Laurent Fabius le soutien de la France !

Bouteflika qui, pour bénéficier du soutien des maîtres du monde à son trône, à dû brader à ses maîtres occidentaux toutes les richesses du sous-sol Algérien !

Bouteflika qui a soutenu Rafiq Khalifa, avant de l’abandonner !

Bouteflika qui a ramené et soutenu Chakib Khalil, avant de le sacrifier et s’en démarquer !

Nous, les pauvres gens du peuple ; on en veut plus ! on est fatigué !

Car durant de longues années, nous avons entendu Bouteflika nous promettre la lune et une Algérie meilleure que la Californie !

Mais ;

15 années plus tard et 800 milliards de dollars de dépensés ; l’Algérie cumule 10 ans de retards sur ses proches voisins (Maroc et Tunisie) et voit son avenir se rapprocher de la situation instable et dangereuse du Mali (grave montée de régionalismes qui menace l’unité et la stabilité du Pays) !!!

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie est incapable de produire quelque chose ! et importe tout ce qu’elle consomme, dont 80% des produits alimentaires que mangent ses enfants, de « l’étranger » !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie est incapable de produire les denrées indispensables pour lui assurer un minimum « la sécurité alimentaire de son Peuple » : le Blé, le lait, les pommes de terre et la viande !

Il suffit d’une guerre en occident, d’un conflit aux USA ou une crise maritime en méditerrané pour que les Algériens ne trouvent plus quoi manger et s’entre-tue pour un litre de lait ou un kilo de pomme de terre !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; le Pays ne dispose d’aucune infrastructure économique capable d’assurer une transition, pour anticiper la fin des gisements pétroliers !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; le Pays ne dispose même pas d’une économique capable d’assurer « l’indépendance nationale » en étant le plus à l’abris possible des « sociétés étrangères » !

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; l’Algérie dépend à 98% du bon vouloir des sociétés étrangères qui exploitent nos gisements gazier et pétroliers ! Des sociétés des mêmes Pays étrangers qui décident, s’ils le veulent, nous vendre « au prix qu’ils souhaitent » ; le blé, le lait, la pomme de terre ; pour nourrir nos enfants !!!

15 années plus tard et 800 milliards de dollars dépensés ; nous ne sommes toujours pas capable d’exploiter nous même ce « foutu Pétrole » sans lequel « on crèvera de faim » ! au point d’en donner la moitié (du pétrole) à ceux qui daignent l’exploiter pour nous, pendant qu’on dépense l’autre moitié à « importer » de chez eux, des produits bas de gamme pour faire travailler leur usines, pendant que nos usines ferment et nos jeunes arpentent les rues, sans diplôme, ni savoir faire, ni travail !

Alors, maintenant, 15 ans après ! Bouteflika « debout » ou Bouteflika « assis » ; nous, ce que nous voulons voir « debout » ; c’est un Pays dont l’économie est mise à genou devant les grands groupes multinationaux et les puissances occidentales, par la grâce d’un pouvoir illégitime !

Que John et Laurent lui apportent leur soutien ! On le savait déjà bien avant, car on savait bien qui sollicitait souvent « la main étrangère » ! Et nous sommes fatigué de lui, de ses alliés et de toute cette bande de corrompus qui spolient nos richesses en paralysant et réduisant à néant les capacités de notre Pays !

Bouteflika debout devant ses maîtres, mais incapable de se mettre debout devant son peuple, cela ne nous regarde plus !

C’est déjà de l’histoire ancienne !

Car nous, celle qu’on souhaite voir debout, radieuse et solide ; c’est notre belle Algérie !

@kam,

au fond d’elle,
une grande douleur,
quelque chose lui creuse le cœur !

épuisée,
sur mon épaule,
elle se laisse tomber…

dans son regard,
si triste,
je laisse couler ma pudeur…

sur mes bras, tombée, fragile,

au fond d’elle, une grande douleur,

quelque chose lui creuse le cœur !

son cette âme attristée, effondrée,
dans ce cœur, si grand, si tendre,
à jamais,
j’ai enterré le dernier soufre…
de l’amour !

ne pouvant supporter,
la lourde pudeur qui l’enchaîne,
elle brise…
le lourd fardeau du silence,

et me chuchote à l’oreille ;
« sans toi, je ne pourrai survivre ! »

elle me parle d’amour,
avec ses mots à elle :
« Tu manque aux enfants »
des mots kabyles, pour dire « je t’aime » !